Bienvenue au 42 Wallaby Way – Sydney

42 Wallaby Way - Sydney

42 Wallaby Way – Sydney

Les filles du 21e, c’est l’histoire de six copines folles-dingues : Sitara la parisienne, Diane la cinéphile, Gwen le canard, Laurinou le bisounours, Noémie la livrophage et Emma la geekette.

Diane et Emma se connaissent depuis un peu plus de 18 ans, c’est à dire depuis la naissance d’Emma, puisque Diane est sa grande sœur (sa néné, comme on dit par ici ^^)
Diane, Laure et Noémie se sont rencontrées en 2010, pendant leur DUT, et Gwen les a rejointes un an après, et c’est à la même époque qu’elles ont découvert Twitter et l’être merveilleux qui les y attendait : Sitara !
Et PAF ça fait des chocapics !
Des chocapics, des bêtises, des blagues (pas toujours) drôles, des fajitas, eeeeet ça fait aussi un blog !

Pourquoi ce blog ? Ben déjà, parce qu’on peut 😀
Et poui parce que les trucs entre copines c’est trop cool, et qu’on est des meufs trop cool, et on s’est dit qu’il était temps de partager notre coolitude avec le monde !
Donc bienvenue dans notre petit appart (un appart qui a un grand écran, une salle de jeu, une piscine et un dressing équipé de cuisine, c’est un petit appart, oui.)
Vous retrouverez dans chaque pièce l’une d’entre nous, qui vous fera partager ses passions, et invitera parfois les copines.

Diane vous accueillera donc dans son petit ciné privé, face au grand écran, et vous parlera… bah ciné x) No cell phones allowed !

Laure tient à votre disposition son dressing 10x plus beau et plus grand et plus cool que celui de Carrie Bradshaw, et là, confortablement assises sur ses fauteuils (ou à même la moquette, faites comme chez vous!), vous discuterez mode et potins ! Si vous venez la voir un jeudi, elle vous fera part de sa blague de la semaine, enjoy !

Noémie vous attend dans sa bibliothèque, telle Belle, et autour d’un thé elle vous dira tout sur ses dernières lectures 🙂

Gwenaëlle, notre petit canard, sera en train de s’éclater dans sa piscine musicale, casque sur les oreilles, mais si vous êtes gentils elle se fera un plaisir de partager ses goûts et ses trouvailles avec vous !

Emma la geekette sera devant sa console, allez la voir et prenez une manette si vous vous sentez prêt à la défier !

Enfin vous pouvez aussi passer par la chambre… comme l’a si bien dit Gwen, dans une chambre on peut faire plein de choses… dont dormir!
C’est donc sûrement une Sitara-Ronflex que vous trouverez ici, mais si vous regardez autour de vous, vous verrez ses coffrets de séries (et ceux qu’elle a piqué aux copines), les photos de ses voyages passés et futurs, et si vous fouillez bien, d’autres choses encore plus ludiques…

Au cours de votre périple vous risquez de tomber sur notre antre secret, notre petit Grévin à nous, ou sur notre placard sous l’escalier où on planque les cadavres … ou sur la cuisine, où il faudra faire attention… vous risquez l’orgasme buccal comme l’indigestion !

Bonne visite !

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Les garçons ne tricotent pas (en public)

Couverture Les garçons ne tricotent pas (en public)

Titre : Les garçons ne tricotent pas (en public)

Auteur : T. S. Easton

Editeur : Nathan

Prix : 15.95 €

Nombre de pages : 355

 

Quatrième de couverture : Après avoir volé de l’alcool dans un supermarché, Ben, 16 ans, doit suivre un « parcours de réinsertion pour jeunes délinquants » et, dans ce cadre, s’inscrire à un cours de tricot. Autant dire que ça ne l’enchante pas. Mais Ben accepte de jouer le jeu, tant que Megan (la fille dont il est amoureux), son père, ses copains … bref, tant que PERSONNE n’est au courant. Le hic, c’est qu’il se découvre une passion dévorante pour le tricot. Et bientôt, il ne pense plus qu’à ça : point mousse, douceur et couleur des laines, patrons compliqués. Au point de cacher des aiguilles sous son lit, de participer à des concours, de vendre ses créations sur Internet et de transformer sa vie … en grosse pelote de mensonges impossible à démêler !

Mon passage préféré :

                J’ai fini par parler à Megan aujourd’hui au lycée. Elle se baladait avec Freya Porter. Je les ai suivies un moment, hors de vue, guettant ma chance. J’ai cru qu’elle se présentait quand Freya est allée aux toilettes, et que Megan m’a donné l’impression qu’elle allait rester dehors à l’attendre. Mais à ce moment-là, Freya lui a dit un truc qui a dû la convaincre qu’elle avait besoin d’y aller aussi, et elles sont entrées toutes les deux. Qu’est-ce qu’elles trafiquent à plusieurs là-dedans ? C’est comme les sages-femmes ? Elles se tiennent la main ? Elles s’encouragent à pousser ?

Mon avis : Avec la tendance du DIY (Do It Yourself = Fais-le toi-même) de plus en plus appréciée et répandue, je n’ai pas pu résister à l’appel des aiguilles et me suis mise au tricot depuis Noël. Je prends mon temps. Un rang par-ci, trois rangs par-là. Du coup, quand j’ai vu ce livre sur mon bureau, je me suis jetée dessus. Je remercie donc infiniment l’Espace Cuturel Leclerc d’Issenheim de toujours offrir des cadeaux géniaux à la bibliothèque de Bollwiller, où je travaille. Quand nous recevons des épreuves non corrigées, nous ne pouvons pas nous fier aux critiques pour décider si un livre vaut le coup d’être gardé ou non. Nous devons donc tous les lire et je me charge des romans jeunesse. Les garçons ne tricotent pas (en public) sera disponible en librairie à partir du 10 mars 2016. Le synopsis choisi par l’éditeur dépeint Ben comme un délinquant, alors qu’il est un adolescent tout à fait respectueux de la loi. Seulement, il est entouré par des amis qui n’ont d’amis que le qualificatif et qui l’entraînent dans des situations toujours plus stupides les unes que les autres. Et c’est toujours lui qui en fait les frais. Il m’a un peu fait penser à Marty McFLy avec son côté « Personne ne me traite de mauviette. » Sauf que Marty ne tricotait pas. Et que Ben est plus adepte du vélo que de l’overboard. J’ai presque autant détesté les amis de Ben que ses harceleurs. C’est dire s’ils sont sympathiques avec leur vulgarité et leur manque total de respect envers les femmes. Je me suis indignée plus d’une fois à la lecture de nombreux clichés misogynes mais l’histoire est ainsi faite. Elle exagère les caractères sexistes pour renforcer la volonté du personnage principal de cacher sa nouvelle passion dans un premier temps, puis d’affirmer haut et fort que personne n’a le droit de le juger pour ces choix. T. S. Easton aborde ici des thématiques fortes : le harcèlement en milieu scolaire, la pression sociale, les émois amoureux de l’adolescence, les passions qu’on pense inavouables, les relations pas toujours évidentes avec sa propre famille … J’ai passé un excellent moment de détente avec Les garçons ne tricotent pas (en public). Sur ce, je retourne à mes mailles glissées et autres jersey. Ce roman m’a donné envie de sortir mes aiguilles et je ne lui en demandais pas plus.

 

Note : 15

Ce livre en un mot : Divertissant

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Jane Eyre

Titre : Jane Eyre

Auteur : Charlotte Brontë

Editeur : Le Livre de Poche

Prix : 5.10 €

Nombre de pages : 544

 

Quatrième de couverture : Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l’Angleterre victorienne et à trouver l’amour… Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n’est écrit d’avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

Mon passage préféré : 

Vous, pauvre et obscure, et petite et laide comme vous l’êtes, je vous conjure de m’accepter comme mari. »

Mon avis : Comment ai-je pu ne pas lire ce roman plus tôt ? Angleterre, 19ème siècle, romance impossible, écriture classique … Tous les éléments qui me plaisent le plus dans une histoire sont présents. Et j’ai attendu près de 25 ans pour faire la connaissance de Jane Eyre. Honte à moi ! Charlotte Brontë décrit à la perfection les relations sociales et la vie quotidienne de l’Angleterre victorienne. Ses personnages sont touchants, drôles, fous ou détestables, mais toujours incroyablement réalistes. J’ai fait l’erreur de lire le résumé de l’éditeur (version différente de celle que je vous propose plus haut). J’ai même failli laisser tomber parce que je venais de lire toute l’histoire en quelques lignes. J’avais le début, le milieu et la fin. Youpi ! Finalement, j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai conservé tout près de moi pendant presque toute la première partie. L’intrigue est très longue à se mettre en place. Heureusement, les choses ont commencé à avancer par la suite. Sauf qu’à un moment, je me suis rendue compte qu’il ne me restait plus qu’une cinquantaine de pages et que Jane n’était encore arrivée qu’à la moitié des péripéties que l’éditeur lui avait prédites. Je suis ravie d’avoir lu ce classique mais j’ai hâte de découvrir les adaptations cinématographiques dont la vitesse de déroulement de l’action devrait être plus à mon goût. Jane Eyre est l’un des personnages de roman les plus courageux que j’ai pu rencontrer. Comment cette femme a-t- elle réussi à subir toute cette haine et ce mépris dans son enfance ? Par quel miracle l’amertume et le défaitisme de l’ont-ils pas rongée ? Elle ne se laisse jamais abattre. Elle croit en ses rêves, même si elle est consciente de son statut et de l’improbabilité qu’ils se réalisent. Malgré les épreuves de la vie auxquelles elle est soumise, elle conserve, envers et contre tout, son romantisme et sa philosophie. Pour rien au monde elle ne renoncerait à ses principes et une fois qu’elle a pris une décision, elle s’y tient. Je l’admire beaucoup. Rochester, lui, semble avoir toujours eu tout ce qu’il voulait. Et quand les deux protagonistes se rencontrent enfin, il semble que rien ne puisse les rapprocher. Bien entendu, c’est sans compter sur le passé mystérieux du maître de maison et l’invitée surprise du manoir. Le dénouement est très rapide mais l’épilogue (dix ans plus tard) ne laisse pas sur sa faim.

Note : 17/20

Ce livre en un mot : Romantique

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De fièvre et de sang

Couverture De fièvre et de sang

Titre : De fièvre et de sang

Auteur : Sire Cédric

Editeur : Le Pré aux Clercs

Prix : 18 €

Nombre de pages : 446

 

Quatrième de couverture : Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu’elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n’est rien en comparaison de la peur panique qui s’est emparée d’elle … Le commandant Vauvert mène l’enquête en compagnie d’une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d’elle une redoutable traqueuse de l’ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d’un tueur en série qu’ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S’agit-il d’une réincarnation, d’un spectre, d’un homme, d’une femme, d’une créature d’un autre monde ?

Mon passage préféré : 

– Pas avec autant de férocité, non. Il y a une volonté de déshumaniser ces filles au dernier degré. Enlever leur visage, c’est nier leur statut d’être humain. Et je vous rappelle qu’on a jamais retrouvé ces trophées …

– Que le tueur a gardés en sa possession, conclut Ô.

– C’est ce que je crois. Qu’en pensez-vous ? demanda Eva.

Ô soupira.

– Que nous sommes dans la merde.

Mon avis : J’ai adoré ! On m’avait tellement mise en garde par rapport à ce livre en me disant que c’était trop violent pour moi que j’ai presque été déçue. Mais au final, ce que j’en retiens, c’est qu’à part ceux qui compte, les gens sont seulement persuadés qu’ils nous connaissent, sans nous connaître vraiment et que Sire Cédric a un style que j’aime beaucoup. Je ne vais pas me ruer en librairie pour lire tous ses ouvrages, mais s’il apparaît à nouveau dans un challenge, je n’hésiterai pas à continuer ma découverte de cet auteur. Je pense que le côté fantastique de l’intrigue a compté pour beaucoup dans mon appréciation. D’autant plus qu’il est question d’un personnage qui m’a toujours un peu fascinée. Sire Cédric n’a pas de temps à perdre en présentation introductive des  personnages et des lieux. On entre directement dans le vif du sujet. Le suspense est présent du début à la fin du récit et les personnages sont tous dotés d’une personnalité qui m’a fait les apprécier immédiatement. Sauf ce crétin de Deveraux, évidemment. L’atypisme d’Eva lui confère un charme exceptionnel et son passé douloureux qui refait surface nous attire inexorablement vers les tomes suivants. Le charisme impressionnant de Vauvert, ne laissant pas soupçonner la tendresse de son coeur, est particulièrement séduisant. Le style de l’auteur, bien que très sanglant, est agréable et rythmé par des chapitres courts. Le vocabulaire est parfois vulgaire mais courant. J’ai d’abord été surprise par l’emploi de deux temps différents (le passé simple pour les chapitres d’enquête et le présent pour les scènes de torture). Mais c’est très bien vu ! De cette façon, on a vraiment l’impression que le temps s’écoule au ralenti pour les forces de l’ordre qui auraient bien besoin que leurs recherches avancent plus vite et on vit en direct la douleur et les cris des victimes que rien ne semble pouvoir arrêter. Les descriptions sont précises et les images horribles nous viennent facilement en tête. Mais entre l’imagination de notre cerveau et les images par lesquelles nous sommes mitraillés à longueur de journée à la télévision, il y a une grande différence. Notre cerveau se connaît, il sait ce qu’il peut endurer. Notre imagination édulcore les images de violence de façon à ce qu’on sache exactement ce qui se passe, sans pour autant nous rendre malade. Et la part de fantastique de l’histoire rend le tout totalement impossible à envisager dans notre réalité. C’est ce que j’ai le plus apprécié. Ca fiche un peu la trouille, mais on peut s’endormir tranquillement. En sachant que le monstre restera bien au chaud dans son livre. En tout cas, ce monstre-là …

Note : 17/20

Ce livre en un mot : Excellent

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Révélée

Couverture Révélée

Titre : Révélée

Auteur : Renee Knight

Editeur : Fleuve Noir

Prix : 19.90 €

Nombre de pages : 348

 

Quatrième de couverture : Le livre a simplement été déposé dans sa boîte aux lettres. Sans cachet de la poste, sans aucun message. Depuis qu’elle l’a commencé, Catherine ne dort plus. C’est sa vie qu’elle lit, révélée sur le papier par un inconnu. Un certain E. J. Preston qui sait tout d’elle. Même son secret le mieux enfoui …

Mon passage préféré :

 «  Ça a l’air d’une sacrée histoire, alors je suppose que tu seras absente plusieurs semaines. Je t’ai préparé un sac – j’ai pensé que tu serais pressée de t’en aller. »

Mon avis : Les gens qui me connaissent ou qui me lisent depuis un certain temps savent que j’ai un faible pour les grandes histoires d’amour impossibles et tout ce qui touche à l’univers fantastique. Etant en panne d’inspiration au moment du choix de mon roman à chroniquer pour ce mois de janvier, j’ai dû me tourner vers les nouveautés que nous avons achetées pour la bibliothèque. Et il faut bien avouer que les histoires de coeur ne sont pas du tout du goût de mes collègues. Qu’à cela ne tienne, il est parfois agréable de lire autre chose. Et quand je dis « autre chose », je veux dire « radicalement le contraire de ce que j’ai l’habitude de lire ». Révélée m’a prise dans ses filets dès le premier chapitre. Tout au long de ce thriller psychologique, l’auteur nous fait nous interroger bon nombre de fois sur le déroulement exact des évènements. Et on pense avoir toutes les réponses nécessaires au fur et à mesure. Mais à chaque fin de chapitre, on se rend compte qu’il n’en est rien. Jusqu’au dernier moment, Renee Knight a toutes les cartes en mains. Elle est la seule à détenir la vérité et sa dernière révélation fait l’effet d’une bombe. On alterne entre le point de vue de Catherine avec un narrateur omniscient et celui de Stephen qui parle à la première personne. On ne peut pas vraiment dire que Catherine soit le personnage principal de cette histoire. A mon avis, ils sont au moins aussi importants l’un que l’autre. Au départ, il ne semble pas y avoir de rapport entre eux. C’est à peine s’ils sont conscients de l’existence de l’autre. On évolue à leurs côtés et on comprend petit à petit ce qui les lie, toujours en obtenant les bonnes informations au compte-goutte. Le récit est rythmé par l’alternance de leurs points de vue et de ceux des autres personnages, ainsi que par les flashbacks et les extraits tirés du livre. En règle générale, dans un thriller psychologique, ce sont les personnages qui sont manipulés. Là, on a le sentiment que c’est le lecteur lui-même qu’on manipule ! On est tellement convaincu de connaître l’histoire comme si on l’avait vécue qu’on se sent trahi à la découverte de ce qui s’est réellement passé. Les personnages qu’on détestait deviennent ceux qui nous font de la peine. Ceux dont on approuvait les actes nous répugnent. On est tellement surpris qu’on revient en arrière dans sa lecture pour savoir à quel moment on s’est trompé. L’auteur a su adapter son style en fonction des personnages qu’elle voulait faire parler et on ne peut clairement pas poser Révélée avant d’en connaître la fin. Pour un premier roman, c’est une belle réussite !

Note : 17/20

Ce livre en un mot : Grisant

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Minuit !

Couverture Minuit ! : 12 histoires d'amour à Noël

Titre : Minuit ! 12 histoires d’amour à Noël

Auteur : Collectif, anthologie de Stephanie Perkins

Editeur : Gallimard Jeunesse

Prix : 21 €

Nombre de pages : 486

 

Quatrième de couverture : La neige, les fêtes, les longues soirées d’hiver. C’est le moment de tomber amoureux ! Humour, émotion, coups de foudre et étincelles … l’amour sur tous les tons par les 12 meilleurs auteurs de la littérature ado.

Mon passage préféré :

Si vous cherchez toutes les villes américaines qui s’appellent Christmas (c’est bon, tout le monde a besoin d’un passe-temps), vous ne trouverez pas l’endroit où j’habite. Ce n’est pas une ville. A peine une sortie d’autoroute.

Vous ne trouverez pas Angel, tout sourire et débordant de fierté, en train de présenter ses nouveaux tableaux, les premières décorations qui n’ont rien à voir avec Noël, accrochés aux murs du restaurant. Vous ne trouverez pas Lorna en train d’organiser un club de lecture et de demander son avis à Ben sur ce qu’on pourrait grignoter. Vous ne trouverez pas Rick, ma mère et moi assis sur le canapé en train de regarder le DVD de Bonanza doublé en espagnol que nous lui avons offert pour son anniversaire.

Vous ne trouverez pas non plus Candy, Et, à ce propos, Jerry non plus ne la trouvera pas.

Et vous ne nous trouverez pas, Ben et moi, assis sur le toit, en train de parler, de rire et de faire des projets dans notre bled chaleureux, amical et plein d’espoir.

Mais cela n’a pas d’importance si vous ne trouvez pas mon patelin, mon chez-moi.

Parce que moi, je l’ai trouvé.

Mon avis : J’adore Noël et les histoires d’amour. Dans ces conditions, comment ne pas me jeter sur ce livre ? Il s’agit d’un recueil de 12 nouvelles écrites par 12 auteurs de littérature de jeunesse. Elles partagent toutes la même période et le même thème : l’amour pendant les fêtes de fin d’année. Il ne s’agit pas seulement de Noël. On célèbre aussi le nouvel an, Hanouka ou encore le solstice d’hiver. On découvre d’autres cultures et c’est très intéressant. Il ne s’agit pas non plus uniquement de l’amour romantique entre deux personnes. On parle également de l’amour que portent les parents à leurs enfants et réciproquement, de l’amour que portent les enfants à leurs parents. On plonge dans les sentiments profonds d’une belle amitié et dans les sensations incroyables prodiguées par une activité qui nous passionne, par nos croyances, nos traditions. Le nombre de personnages rencontrés est assez impressionnant et tous sont très différents les uns des autres. Qu’ils ne se connaissent pas, qu’ils soient en couple du même sexe ou non, de la même famille ou amis, chacun a sa propre histoire, sa propre personnalité. Et ils sont tous entourés de la magie de cette ambiance si particulière propre aux festivités de chaque fin d’année. Certaines nouvelles auraient mérité d’être un peu plus longues et l’une d’elles en particulier ressemblait plus au premier chapitre d’un roman. Je ne suis pas vraiment friande de ce format. Je préfère les romans qui laissent plus de temps pour s’attacher aux personnages et s’imprégner de l’ambiance. Sauf que pour une fois, il suffisait de regarder dehors pour plonger dans le décor. C’était appréciable. Même si tous ces récits ne m’ont pas entièrement séduite, que ce soit dû à l’histoire elle-même ou au style de l’auteur, Minuit reste un bon livre dont on peut se délecter au fur et à mesure des aventures éclairées par un bon feu de cheminée ou les guirlandes du sapin de Noël, enveloppé dans un plaid bien chaud et une tasse fumante de cacao à la main pendant que les flocons de neige glissent le long de la fenêtre.

 Note : 15/20

Ce livre en un mot : Léger

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Captive, tome 1 : Les nuits de Shéhérazade

Couverture Captive, tome 1 : Les nuits de Shéhérazade

Titre : Captive, tome 1 : Les nuits de Shéhérazade

Auteur : Renée Ahdieh

Editeur : Hachette

Prix :  18 €

Nombre de pages : 425

 

Quatrième de couverture : Chaque soir, le jeune calife du Khorassan prend une nouvelle épouse ; chaque matin, il la fait assassiner. Consciente du terrible sort qui l’attend, Shéhérazade se porte pourtant volontaire : elle est prête à tout pour venger les récentes épousées, et en particulier son amie d’enfance Shiva. Chaque aube est une menace de mort mais la jeune fille échappe jour après jour à l’exécution en narrant des contes à rallonge au calife. Chaque jour, Shéhérazade tisse une stratégie pour tuer celui qui est désormais son époux. Mais ce qui se trame aussi, c’est l’amour qu’elle se met peu à peu à éprouver pour lui …

Mon passage préféré : 

– Je ne veux voir l’aube qu’avec toi.

Mon avis : Coup de cœur ! Dès la fin du second chapitre, j’ai su que ce roman serait exceptionnel. Le décor est incroyable. Renée Ahdieh emploie les mots justes. Les senteurs, les saveurs, les tissus et le langage nous transportent en Iran en un battement de cils. En fermant les yeux, j’ai pu respirer le sable chaud, goûter le lavash, sentir la douceur du shamla de Shéhérazade glisser sur ma peau et comprendre d’instinct cette langue si sensuelle. Apparemment, ce livre aurait fait un buzz à sa sortie et était attendu par beaucoup de monde. Avant de le voir apparaître dans la liste des sorties du mois de septembre, je n’en avais jamais entendu parler. Et c’est bien évidemment sa couverture sublime qui m’a attirée, dans un premier temps. Inspiré des contes des Mille et une nuits, ce premier tome n’est pas un livre d’action. Il ne se passe pas grand-chose en dehors des interactions entre les différents personnages, jusqu’aux derniers chapitres. Mais ce n’est absolument pas rébarbatif. Tous les personnages sont tellement intenses et les sentiments qui les lient sont profonds et irrévocables. On rit avec eux, on souffre avec eux. La plume de l’auteur est fluide et le vocabulaire en langue étrangère est expliqué au fur et à mesure par des notes en bas de page. Du fait de l’époque à laquelle se déroule l’histoire, le langage est plutôt soutenu, ce que j’adore. Le récit est écrit à la troisième personne mais il arrive que le lecteur se retrouve directement plongé dans les pensées de certains personnages. Les réparties de Shéhérazade sont drôles et cinglantes. A chaque fois qu’elle parle, c’est jubilatoire. On navigue entre l’histoire d’amour, les conflits politiques et la magie. A plusieurs reprises, je me suis dit que ce dernier thème n’avait pas vraiment sa place dans l’histoire. Cette part de fantastique est cependant essentielle. La malédiction qui pèse sur Khalid est claire dès le départ mais on en ignore les raisons jusqu’à la dernière partie du récit. La suite est prévue pour le mois de mai 2016 aux Etats-Unis. J’ai hâte de retrouver Shéhérazade et Khalid dans ce second tome qui promet d’être plus riche en action, magie et amour.

Note : 20/20

Ce livre en un mot : Dépaysant

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La cité des livres qui rêvent

Couverture La Cité des Livres qui rêvent

Titre : La cité des livres qui rêvent

Auteur : Walter Moers

Editeur : Panama

Prix :  23 €

Nombre de pages : 455

 

Quatrième de couverture : « Ici commence l’histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j’ai atteint l’Orm. Cette histoire n’est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles – à qui je recommande d’emblée de reposer cet ouvrage. (…) Oui, je parle d’un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d’empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire, doit me suivre jusqu’au prochain paragraphe. (…) Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s’agit bien d’un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des livres qui rêvent. » Le récit fantastique, onirique et horrifique d’Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et poète qui bravera tous les dangers des catacombes de Bouquinbourg, hantées par le Roi des ombres, pour retrouver l’auteur du manuscrit « parfait ».

Mon passage préféré : 

Je feuilletai.

Page 312. Pas de texte.

Page 330. Pas de texte.

Page 333. Effectivement il y avait de tout petits caractères. Je posai ma main sur le papier, plissai les yeux et m’approchai. Une fraîcheur étrange envahit le bout de mes doigts. Sur cette page et celle qui lui faisait face, la même phrase apparaissait, sans cesse répétée : Vous venez d’être empoisonné.

Mon avis : Si la diversité impressionnante des créatures créées par Walter Moers peut paraître confondante, elle n’en est pas moins incroyablement intéressante. On est continuellement à l’affût de nouvelles informations sur ces monstres plus ou moins attachants. Les descriptions sont nombreuses mais très bien écrites et pas du tout assommantes. Les illustrations en noir et blanc sont presque terrifiantes à certains passages. L’ambiance parfois très oppressante et le vocabulaire farfelu laissent à penser que ce roman est plus adapté aux adultes qu’aux enfants. Disons que seuls les plus courageuses de nos chères têtes blondes sauront l’apprécier. Le point de vue du personnage principal est tellement réaliste qu’on en oublierait presque qu’il s’agit d’un dragon. A un moment, j’ai eu l’impression que ma lecture n’en finissait pas. Je me suis finalement rendue compte qu’en réalité, je ressentais les mêmes émotions que le héros. C’était comme si je ne sortirais jamais plus des catacombes. Cette histoire m’a touchée et pas seulement parce qu’elle est une ode aux livres et à toute forme de littérature réelle ou imaginaire. J’ai ri, frissonné, eu les larmes aux yeux. Dès le début, on comprend que le récit est en fait le premier roman d’Hildegunst Taillemythes, après qu’il ait été touché par l’Orm. Je trouve cela plutôt prétentieux de la part de l’auteur étant donné que l’Orm est sensé alimenter les meilleures histoires de tous les temps. Mais après tout, cette quête de la perfection est le but ultime du voyage d’Hildegunst et j’ai pris énormément de plaisir à l’y suivre. Véritable OVNI littéraire, La Cité des Livres qui rêvent s’adresse avant tout aux amoureux des livres qui, bien que réticents au début, refermeront leur roman avec la même émotion que le grand Hildegunst Taillemythes après sa lecture des ouvrages de la bibliothèque de l’Orm.

Note : 17/20

Ce livre en un mot : Inclassable

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Le Cirque des rêves

Couverture Le Cirque des rêves

Titre : Le cirque des rêves

Auteur : Erin Morgenstern

Editeur : Pocket

Prix : 8.10 €

Nombre de pages : 569

 

Quatrième de couverture : Il est arrivé comme par enchantement, dressant sous le ciel étoilé ses chapiteaux noir et blanc : Le Cirque des rêves. Approchez, Mesdames et Messieurs, petits et grands, entrez ! Ici se déroule plus que tours et acrobaties. Sous vos yeux ébahis, la véritable magie est à l’œuvre : deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s’affrontent dans un combat magique pour lequel ils sont entraînés depuis l’enfance. Voués à se mesurer dans le plus prodigieux des défis, ils sont adversaires. Mais entre eux, une magie plus grande opère, celle de l’amour. Une passion ensorcelante qui pourrait leur être fatale …

Mon passage préféré : 

« Je vous ai déjà vu comme ça, dit-elle en resituant son vrai visage quelque part dans sa mémoire. Vous avez assisté à mes spectacles sous cette apparence.

– Vous vous souvenez de tous vos spectateurs ? demande Marco.

– Pas tous, non, répond Celia. Mais je me souviens des gens qui me regardent de cette façon.

– C’est-a-dire ?

– Comme s’ils ne savaient pas s’ils ont peur de moi ou envie de m’embrasser.

– Je n’ai pas peur de vous », dit Marco.

Mon avis : Quand j’ai commencé ma lecture, j’ai senti que quelque chose me dérangeait. Je n’ai cependant pas été capable de mettre le doigt dessus avant d’entamer le second chapitre. Tout est écrit au présent. C’est un style que je n’aime pas particulièrement parce qu’il place le lecteur en simple spectateur des événements et qu’on a ainsi plus de mal à entrer dans l’histoire. Mais après avoir dévoré Le Cirque des rêves en moins de vingt-quatre heures, je dois avouer qu’aucun autre temps n’aurait pu rendre ce récit aussi magique et poétique. C’est une véritable merveille. Erin Morgenstern est une artiste à part entière et ce premier roman qu’elle nous livre me donne définitivement envie de découvrir ses futurs chefs-d’œuvre. On a l’impression que le livre lui-même est l’une des attractions du Cirque. Plein de magie qui nous empêche inexplicablement de nous détacher de l’histoire, même après avoir tourné la dernière page. L’histoire démarre en 1873 et se termine de nos jours, sans être racontée dans l’ordre chronologique. On passe aisément du 19e au 20e siècle et de Paris à Boston avant de revenir en 1890 à Londres, sans perdre le fil. Les chapitres toujours précisément situés dans le temps et l’espace sont parfois ponctués de textes s’adressant directement au lecteur, de telle façon qu’on a l’impression de réellement déambuler entre les allées des chapiteaux. Chaque personnage et chaque décor ont été pensés avec une telle précision qu’on les visualise naturellement au fur et à mesure des sublimes descriptions. Les Soupers de minuit et les friandises du Cirque ont réussi à me donner faim. Les salles du labyrinthe ont réussi à m’éblouir. Celia et Marco ont réussi à me faire frissonner. La couverture en noir et blanc nous plonge dans une ambiance étrange et fascinante. Celle-là même qu’on retrouve tout au long du roman et à laquelle il ne manquait presque rien pour que Le Cirque des rêves fasse partie de la liste de mes coups de cœur.

Note : 18/20

Ce livre en un mot : Poétique

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Free Fall

Couverture Free fall

Titre : Free Fall

Auteur : Leah Raeder

Editeur : Prisma

Prix : 16.95 €

Nombre de pages : 362

 

Quatrième de couverture : Maise O’Malley vient de fêter ses 18 ans et rêve de faire des études de cinéma, mais elle qui prétend n’avoir peur de rien et ment souvent sur son âge a toujours eu l’impression d’avoir grandi trop vite. Quand elle rencontre Evan un soir d’été dans une fête foraine, l’attirance entre eux est immédiate, intense, et aurait dû rester sans lendemain. A la rentrée c’est le choc : Evan est en réalité son nouveau prof au lycée. Ensemble, ils se sentent vivre ; ailleurs, ils sont les acteurs qui jouent un rôle, mais ce jeu dangereux avec les interdits va les mettre en danger.

Mon passage préféré :

– Nous sommes sans âge. Nous existons hors du temps.

Evan sourit.

– Comme Jack et Rose.

– Ou la Belle et le Clochard.

Il éclata de rire.

– L’infirmière et le patient anglais.

– Louis et Lestat.

Il prit mon visage entre ses mains.

– Tu es la fille la plus courageuse que j’aie jamais rencontrée. Tout ce que tu as enduré dans cette famille de dingue, et pourtant, jamais un mot.

– Ou peut-être Louis et Claudia, dis-je avec un haussement d’épaules. Je suis la petite fille que tu as figée dans le temps parce que tu m’as cueillie telle une rose et fait de moi un vampire. Nous vivons ensemble depuis une centaine d’années, et je te déteste et pourtant je suis amoureuse de toi …

Mon avis : J’adore les histoires d’amour. Ceux qui me lisent depuis un certain temps le savent bien. Mais toutes les histoires d’amour ne me satisfont pas. J’ai besoin qu’elles ne soient pas faciles, limpides et sans entraves. Une relation taboue entre un professeur et son élève ? Banco ! Ça me parle. Et quand la couverture du roman est aussi belle, c’est le jackpot. C’est seulement après avoir refermé ce livre pour la dernière fois que je me suis aperçue qu’elle représentait les lumières de la fête foraine où se sont rencontrés Maise et Evan. Et je ne l’en ai trouvée que plus belle encore. L’écriture de l’auteur est agréable et assez originale. En effet, on se retrouve parfois au cœur du scénario de son roman/film. C’est très adapté étant donné que Maise veut devenir réalisatrice et qu’Evan est son professeur d’études cinématographiques. Les personnages sont torturés et on ne cesse de jongler entre l’enfant devenu adulte trop vite et l’adulte en quête de son enfance volée. Pour les deux personnages. Ils passent tous les deux de l’une à l’autre de ces personnalités plusieurs fois au court du récit. C’est plutôt déconcertant. On a parfois envie de leur dire de se réveiller et d’agir. Le bonheur leur tend les bras et ils s’enferment dans cette relation dangereuse sans vraiment en prendre conscience. Maise n’a rien qui la retient et Evan pourrait exercer son métier n’importe où. Mais je modifie l’histoire et elle n’aurait plus autant de charme si tout était si simple. Je regrette un peu la vulgarité de Maise qui n’était pas nécessaire. La traduction est correcte mais pas toujours juste (« Nous retournèrent ») ni dénuée de fautes de frappes et les quelques répétitions ne sont pas vraiment gênantes. Le film tourné par Wesley résume parfaitement la relation de Maise et Evan et j’aurais adoré pouvoir le regarder. Celui de Maise aussi. Depuis le début, je sentais qu’Evan cachait quelque chose et il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre de quoi il s’agissait. Je n’ai en revanche pas compris comment il est possible que Maise n’ai pas elle aussi relevé les quelques détails qui lui aurait permis de découvrir le passé de l’homme qu’elle aime. Quand elle le découvre, on sent venir la fin. Mais l’espoir n’est jamais très loin et plus la fin approche, plus on espère. Jusqu’aux dernières pages où on réalise que c’est bien fini. Maise s’en va, prend l’avion le cœur déchiré, les larmes roulant sur son visage, un siège vide à côté d’elle. Elle a l’impression qu’elle ne pourra jamais plus rire. Et le siège vide ne l’est soudain plus. Je déteste les histoires qui finissent mal. J’ai aimé ce roman …

 

Note : 15/20

Ce livre en un mot : Grisant

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Le coeur entre les pages

Couverture Le coeur entre les pages

Titre : Le coeur entre les pages

Auteur : Shelly King

Editeur : Préludes

Prix : 14.60 €

Nombre de pages : 373

Quatrième de couverture : Maggie, 34 ans, vient d’être licenciée de la start-up branchée de la Silicon Valley où elle travaillait. Que faire sinon traîner au Dragonfly, la pittoresque librairie de livres d’occasion ? Lassé de la voir végéter, Dizzy, son meilleur ami, lui propose de participer à un club de lecture. Au programme : L’amant de Lady Chatterley. Dans l’édition ancienne qu’elle déniche, Maggie découvre une mystérieuse correspondance amoureuse … Cette découverte va bouleverser la vie de la jeune femme et celle de la petite librairie menacée de fermeture par la concurrence. Le tout sous les yeux espiègles de Grendel, le chat qui a élu domicile parmi les rayonnages.

Mon passage préféré :

Ils avaient tous débarqué à l’heure de la fermeture, déjà gavés de poulet au curry et de thé glacé au tapioca, en quête d’un shoot de livres avant de se salir les mains avec le Troisième Reich. Je ne l’avais jamais avoué à Jason, mais ces clients étaient ceux qui me plaisaient. Ils échangeaient rarement les livres, en achetaient par camions entiers et les avalaient à la vitesse d’une imprimante Viking 18000 BTU. A côté d’eux, je consumais mon lot de romances hebdomadaire à la vitesse d’un four pour dînette. Comment trouvaient-ils le temps de lire, entre toutes les rediffusions de Doctor Who qu’ils regardaient, les guerres de messages qu’ils lançaient en ligne pour décider lequel des toubibs était le meilleur et les semaines de soixante heures qu’ils n’en passaient pas moins à travailler dans des bureaux modulaires de la Vallée, voilà qui restait pour moi un mystère. Sans compter qu’ils lisaient vraiment les livres qu’ils achetaient, au lieu de les feuilleter et de sauter les descriptions insignifiantes pour aller directement aux passages croustillants comme je le faisais. Ils retenaient des noms, des alliances, des langues, des cultures et des arbres généalogiques d’une complexité impossible. Et ils n’aimaient qu’environ un quart de ce qu’ils lisaient. Ils étaient en permanence à la recherche du livre unique qui satisferait tout à la fois leur désir d’intrigues hallucinantes, de magie stupéfiante et d’émotion qui vous prend au ventre. Et lorsqu’ils le trouvaient, ils traitaient l’auteur comme un dieu, ils étaient prêts à traverser le pays et parfois des océans pour assister à des conférences où il rencontreraient quelqu’un attaché aux histoires qu’ils aimaient. Ils vivaient dans la crainte d’être lâchés par les impies qui dirigeaient les maisons d’édition, ou que l’auteur meure avant d’avoir terminé sa série. Riez si vous voulez. Ou jugez-les pathétiques. Il n’empêche que j’aimerais bien voir Jonathan Franzen inspirer ce genre de passion.

Mon avis : Un livre sur les livres dont la couverture représente des rayonnages bourrés à craquer de romans et le haut de la petite tête tout mignonne d’un chat … Je ne pouvais pas ne pas m’y intéresser, bien que ce ne soit pas mon genre de lecture habituelle. Il s’agit d’un livre « détente », très « facile », à la limite de la chick-lit. Pas de prise de tête, quelques histoires d’amour, des personnages « normaux » et de belles références à la SFFF dans le cadre d’une vieille librairie décrépie dans laquelle n’importe quel lecteur compulsif rêverait de passer ses journées. J’avoue que si je devais envisager une reconversion professionnelle, je chercherais définitivement à travailler dans ce genre d’endroit. L’histoire est romantique et même si tout tourne autour de cette mystérieuse correspondance entre Henry et Catherine, on aime à découvrir les personnages magnifiques imaginés par Shelly King. On s’attache à eux et on a le coeur brisé quand il faut leur dire au revoir avant la fin du roman. Maggie est inspirante. Elle qui rêvait de retrouver son mode de vie d’avant son licenciement a été transformée par le Dragonfly et découvre que le vrai bonheur ne réside pas toujours dans un compte en banque bien approvisionné. Si vous aviez la possibilité d’obtenir un job de rêve avec le salaire qui va avec mais que cela entraînerait la perte de tout ce pour quoi vous avez toujours travaillé, de tout ce en quoi vous croyez, que choisiriez-vous ? Le style de l’auteur est très appréciable. Elle nous fait rire, réussi à nous tirer quelques larmes. Il y a même eu ce moment que j’attends toujours dans un livre quand je le commence : celui de la révélation incroyable qui me fait arrêter ma lecture pendant quelques secondes, le temps de réaliser ce qui vient de se passer, qui me fait me dire ensuite que je dois absolument découvrir la suite et qui enfin me fait me maudire moi-même de ne pas lire assez vite. Et je peux vous assurer que cela n’arrive pas souvent. Alors bravo, Shelly King. Vous avez réussi à m’emporter avec votre histoire et à me donner envie de lire encore plus, si c’est seulement possible …

Note : 16/20

Ce livre en un mot : Romantique

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Cinquante nuances de Grey, tome 4 : Grey

Couverture Cinquante nuances de Grey, tome 4 : Grey

Titre : Cinquante nuances de Grey, tome 4 : Grey

Auteur : E. L. James

Editeur : JC Lattès

Prix : 17 €

Nombre de pages : 556

 

Quatrième de couverture : Christian Grey contrôle tous les aspects de sa vie : son monde est ordonné, organisé et désespérément vide, jusqu’au jour où Anastasia Steele tombe la tête la première dans son bureau. Il tente de l’oublier, mais il est emporté dans un tourbillon d’émotions qui le dépassent. A l’inverse des autres femmes, Ana l’ingénue semble lire en lui à livre ouvert, et deviner un cœur d’homme blessé derrière l’apparence glacée du magnat des affaires. Ana pourra-t-elle effacer les horreurs que Christian a connues dans son enfance et qui ne cessent de le tourmenter ? Ou est-ce que la face sombre de la sexualité de Christian, son goût exacerbé du pouvoir et son peu d’estime de soi auront raison des sentiments de la jeune femme ?

Mon passage préféré :

« J’aime t’écouter jouer. Je t’aime, Christian. »

Ana. Reste avec moi. Tu es à moi. Je t’aime aussi.

Je me réveille plein d’entrain.

Aujourd’hui, je vais reconquérir Ana.

Mon avis : D’aucuns diront qu’il s’agit de surfer sur la vague du succès et que tant qu’on peut gagner un maximum d’argent avec une franchise, on y va à fond. ET ALORS ? Si ça marche, tant mieux. C’est que le public en demande encore et qu’il aime ça. Quand il n’en voudra plus, ça fera un flop et les responsables arrêteront les frais. E. L. James a répondu à l’attente de ses millions de fans – dont je n’ai pas honte de dire que je fais partie – et c’est clairement réussi. Combien de fois Ana rêve-t-elle de connaître les pensées de son amant ? Un millier, au moins ! Et nous y avons totalement accès juste en ouvrant un livre dont la couverture est – soit dit en passant – magnifique. Après la lecture de Cinquante nuance de Grey, nous avions plusieurs questions auxquelles seul Christian pouvait répondre. Maintenant, tout s’éclaire ! Pourquoi refuse-t-il qu’on le touche ? Quelle est cette fameuse urgence qui l’a obligé à rentrer précipitamment à Seattle ? Alors évidemment, on n’apprend rien de neuf si on a déjà lu l’intégralité de la première trilogie. Mais ce tome est tellement plus sombre que celui du point de vue d’Ana qu’on a malgré tout l’impression de découvrir une nouvelle histoire. On entre de plein pied dans l’esprit torturé et pervers de Christian. Et on ne peut qu’apprécier ! Je vous explique tout de suite cette remarque : pourquoi lire Grey si on n’a pas aimé Cinquante nuances ? Quel est l’intérêt ? Ceux qui ont aimé (ou du moins n’ont pas trouvé gênante) l’écriture d’E. L. James et qui sont tombés raides dingues du personnage de Christian (homme mystérieux, sexy, riche, intelligent …) ne peuvent qu’aimer ce nouveau tome. Avec son langage et ses pensées crus, sans le voile d’innocence qu’apportait Ana, on découvre le passé traumatisant de Christian, la façon dont il l’a vécu. Il se révèle finalement plus humain qu’il ne veut bien le faire croire et on comprend un peu mieux cette tendance à vouloir contrôler tous les aspects de sa vie. L’auteur a confirmé la sortie prochaine des tomes 5 et 6, respectivement Cinquante nuances plus sombres et Cinquante nuances plus claires du point de vue de Christian. Deux nouveaux épisodes pour nous permettre de découvrir si l’homme est un monstre, ou le monstre un homme.

Note : 18/20

Ce livre en un mot : Intense

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Le feuilleton de Thésée

Couverture Le feuilleton de Thésée

Titre : Le feuilleton de Thésée

Auteur : Murielle Szac

Editeur : Bayard jeunesse

Prix : 19,90 €

Nombre de pages : 280

Quatrième de couverture : Enfant, Thésée avait l’habitude d’observer la mer. Qu’allaient lui apporter les flots agités ? Des réponses sur sa mystérieuse naissance ? Est-il le fils de Poséidon, le dieu de la Mer, ou celui d’Egée, le roi d’Athènes ? Des nouvelles de son cousin Héraclès, le grand héros, dont il aime entendre les folles aventures ? Mais surtout, le petit Thésée attend le début de sa vie d’homme. Il assimile les leçons de son maître Connidas, qui l’aideront à agir avec courage lorsqu’il deviendra, lui aussi, un héros. Lui qui vaincra le terrible Minotaure. Lui qui saura accueillir OEdipe et Antigone. Lui qui créera la démocratie et construira sa vie, jour après jour, en nous montrant qu’il n’y a pas de réussite sans échec, de gloire sans efforts, ni même de bonheur sans douleurs.

Mon passage préféré : 

« Mes frères ont l’un et l’autre une vie amoureuse dispersée, et j’ai de nombreux neveux de par le monde … Que me vaut l’honneur de votre visite ? » Thésée sentit un malaise le gagner. Cette conversation était bien trop polie pour être normale. Pirithoos, inconscient, poursuivit : « Eh bien, cher oncle, nous sommes venus te demander de nous laisser repartir avec Perséphone, ta femme, car un oracle m’a prédit qu’elle serait mienne. » Thésée en eut le souffle coupé. Comment cet imbécile osait-il présenter une telle requête ? Pourtant, à sa grande surprise, Hadès ne réagit pas. Il se contenta de répondre : « Avec grand plaisir, cher neveu. Donnez-vous la peine de me suivre jusqu’à mon palais. »

Mon avis : Il y a déjà plusieurs années que j’ai repéré cette collection. Je ne suis pas une grande admiratrice des récits mythologiques, mais j’avoue que j’aime ces histoires emplies de magie et de monstres tous plus horribles les uns que les autres. Il s’agit là du deuxième volet. J’ai maintenant hâte de découvrir le premier et le troisième, Le feuilleton d’Hermès et Le feuilleton d’Ulysse. Etant basés sur des personnages différents (bien qu’ayant peut-être une relation entre eux), il n’est pas nécessaire de lire ces récits dans l’ordre de leur sortie pour les comprendre. Comme je le disais, j’aime ces histoires. Je n’aurais cependant pas pris la peine de chercher à les découvrir un peu plus sans ce format exceptionnel. En effet, Murielle Szac a choisi de présenter la mythologie grecque en cent épisodes. C’est pour cette raison que l’on parle de « feuilleton ». Bien plus intéressants que Les feux de l’amour, chacun des épisodes du feuilleton de Thésée nous dévoile une partie de sa vie, chronologiquement. J’ai été un peu déçue au début car à mon sens, il s’agissait plutôt du feuilleton d’Héraclès (Hercule si vous préférez). Thésée assiste incognito à ses exploits et bien que j’ai apprécié les découvrir sous ce jour, il me tardait de reprendre le cours de la vie de son jeune cousin. Après tout, c’était pour cette raison que j’avais choisi ce livre. Finalement, les tâches accomplies par Héraclès servent à appréhender différemment la vie très remplie de Thésée. Alors que l’omniscience nous fait en général apprécier un récit, je l’ai ici trouvée très frustrante. Connaître les intentions de chacun m’a fait plusieurs fois regretter de ne pas être présente pour souffler au héros de ne pas entrer dans tel ou tel piège. Mais c’est aussi ce qui fait que j’ai adoré suivre les aventures de l’homme qui a vaincu le Minotaure. Je me suis parfois un peu perdue dans la foultitude de personnages mais pas pour très longtemps. Et le résumé de l’épisode précédent avant chaque nouvelle étape est très agréable si on choisit de prendre son temps pour lire ces 280 pages. La plume de l’auteur est légère et elle ne s’éternise pas en détails insignifiants. Murielle Szac va droit au but et il vaut mieux car les épisodes sont très courts et relatent chacun une nouvelle aventure. Ils ont été créés pour la lecture partagée, à voix haute et de ce fait, ils se terminent presque tous par un cliffhanger, pour ménager le suspense jusqu’à la prochaine lecture. J’ai beaucoup aimé ce format, même si j’ai lu l’ouvrage d’une traite. Redécouvrir la mythologie grecque est toujours un plaisir.

Note : 17/20

Ce livre en un mot : Intéressant

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Double sens

Couverture Double sens

Titre : Double sens

Auteur : Lauren Barnholdt

Editeur : Castelmore

Prix : 14.90 €

Nombre de pages : 311

 

Quatrième de couverture : Courtney n’avait absolument pas prévu de tomber amoureuse de Jordan. Ni Jordan de Courtney, à vrai dire. Elle est obsédée par l’ordre et les listes et lui est incapable de prendre quoi que ce soit au sérieux. Ils forment un couple improbable … et génial ! Jusqu’au jour où Jordan rompt. Courtney ne l’a pas vu venir non plus. Hors de question de rester en présence de c traître une minute de plus ! Sauf que les amoureux avaient prévu de faire la route ensemble jusqu’à l’université, dans la voiture de Jordan. Trois jours d’enfer assis à moins d’un mètre l’un de l’autre … Attention, mauvaise foi et règlements de comptes à l’horizon !

Mon passage préféré :

– Et tu l’as crue ? lancé-je, incrédule. Tu te fous de ma gueule ? ajouté-je, empruntant à mon frère son expression favorite. Elles se disent tout ! Absolument tout ! Courtney connaît probablement la taille de ton sexe !

B. J. laisse échapper un hoquet. Parce que je hurle, ou parce que Courtney pourrait connaître la taille de son sexe ? Peut-être un peu des deux.

Mon avis : Puisque l’été vient tout juste de commencer, je me suis plongée avec régal dans cette romance estivale. Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre, c’est l’alternance des points de vue de Jordan et de Courtney parce que non seulement ils parlent à tour de rôle de leur voyage, mais en plus ils présentent leur relation d’avant ce road-trip. Chaque chapitre commence par le nom du personnage qui raconte (Courtney ou Jordan), le temps de l’action (avant, pendant ou après le voyage) et le nombre de jours écoulés avec l’heure exacte. C’est tellement précis qu’on a réellement l’impression de vivre leur histoire à la seconde près. Et on s’identifie parfaitement à eux puisqu’on a accès à toutes leurs pensées et tous leurs sentiments. Le récit est très rythmé, l’intrigue ne faiblit pas une seconde. Du coup, ce roman se lit très vite. D’autant que le style de l’auteur est fluide et agréable. Les deux protagonistes sont attachants, surtout Jordan. Les autres personnages le sont beaucoup moins. B. J. est vulgaire, Jocelyn insupportable, Lloyd est un vrai crétin et je vous laisse découvrir l’ampleur de la couardise du père de Courtney. Heureusement, on les oublie vite pour se consacrer pleinement à Courtney et Jordan. Il est cependant dommage qu’on n’en sache pas plus sur les répercussions des révélations de la fin du roman pour leur entourage. Je suis particulièrement friande de fictions Young Adult, même si tout est plus ou moins évident (parfois même très prévisible). Double sens ne fait pas exception à cette règle tacite mais personnellement, je n’en demande pas plus à ce que j’appelle une « lecture-détente ». C’est tout à fait le genre de livre qu’on apporterait volontiers dans son sac de plage ou au bord de la piscine. J’ajoute un tout petit commentaire plutôt négatif pour la couverture : l’éditeur a eu une bonne idée en illustrant cette histoire par la photographie d’une voiture, étant donné qu’il s’agit d’un road-trip. Mais il aurait au moins pu choisir le modèle de véhicule que conduit Jordan, soit un genre de 4×4 … et pas un cabriolet.

Note : 16/20

Ce livre en un mot : Ensoleillé

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Les bouquins de Stala #3 – A la recherche des câlins perdus, Giulio Cesare Giacobbe

Salut les petits caramels!

J’espère que vous allez bien!
Moi en ce moment je suis un peu débordée par les cours et le reste, résultat j’ai déjà du mal à regarder les séries, alors les commenter…
Je suis vraiment désolée, mais je ne vous oublie pas!
Cette semaine je vous présente « A la recherche des câlins perdus », un bouquin de psycho!
(étonnant de ma part… mais celui il vaut le coup!)

téléchargement

Trois personnalités coexistent en chacun de nous : l’enfant, qui a toujours besoin qu’on lui fasse des câlins, l’adulte, qui se suffit à lui-même, et le parent, qui dorlote les autres.
C’est sur l’équilibre de ces trois personnalités que se jouent notre bien-être et notre rapport aux autres, notre bonheur.
Dans la nature, chez les animaux et normalement chez les humains, elles s’épanouissent harmonieusement à un rythme précis.
Malheureusement, dans les sociétés industrialisées riches et hyper-protectrices, l’évolution naturelle ne se fait pas.
Nous restons des enfants.
Et c’est la base de toutes nos névroses.
Insatisfaction, difficultés d’adaptation, dépression, possessivité, peur, phobie, panique, angoisse, dépression sont les manifestations d’une personnalité infantile qui n’a pas grandi, toujours en quête d’amour, de sécurité, de câlins.
Giulio Cesare Giacobbe, philosophe et psychothérapeute, nous enseigne avec légèreté et humour à rester enfant en sachant être humble, à devenir adulte en apprenant à nous défendre, et à être un parent en apprenant à aimer.

Alors je suis tombée sur ce livre lors d’une excursion à la FNAC (they will be my undoing), et au début, c’est la couverture et le titre tous mignons qui m’ont interpellée.
Puis j’ai lu le résumé et je me suis dit oh un livre de psycho, bof… mais le thème était intéressant et le livre s’adressait aux « couples et aux célibataires » et mon petit coeur-chamallow a voulu en savoir plus.

Je l’ai donc acheté et vraiment j’ai adoré.
C’est HYPER intéressant, très très bien expliqué et imagé
(l’auteur multiplie les comparaisons humains-chats, c’est super fun!).
Le style de l’auteur est vraiment génial, ça se lit quasiment comme un roman
(ouais quasiment parce que bon on n’est pas idiots non plus on sait que c’est pas un roman you know what I mean?)

Enfin voilà moi j’ai adoré, on reconnaît forcément quelqu’un dans les descriptions, les conseils sont bien, rien à redire!
Un détail m’a agacée au début mais je m’y suis habituée: lorsque l’auteur émet une idée importante, il la répète tout de suite une deuxième fois en la mettant en exergue.
C’est chiant parce que ça donne la sensation de lire un cours, avec les mots clés surlignés au Stabilo.
Mais bon après tout ça reste un bouquin de psycho, je comprends cette envie de souligner les points importants, et comme je l’ai dit, on s’y fait!

Les petites notes de bas de pages sont de petites pépites!

Voilà voilà un livre qui m’a bien plu, tellement que je l’ai déjà offert à 3 amis!
Filez l’acheter, garnements!

Love,
-S.

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Douze ans, sept mois et onze jours

Couverture Douze ans, sept mois et onze jours

Titre : Douze ans, sept mois et onze jours

Auteur : Lorris Murail

Editeur : Pocket

Prix : 13.90 

Nombre de pages : 301

Quatrième de couverture : Une cabane perdue dans les forêts du Maine. C’est là que Walden est abandonné par son père. A partir de maintenant, le garçon va devoir se débrouiller pour survivre dans les bois. Avec pour seule richesse quelques boîtes de conserve, un livre de Thoreau et une carabine. A la fin de chaque journée, Walden note son âge sur une écorce de rondin. Douze ans, sept mois et quatre jours, au moment où commence son apprentissage pour le moins étrange …

Mon passage préféré : 

– C’est ça qui t’inquiète ?

– Il n’y a pas de place pour deux, papa.

– En se serrant, non ?

– Même …

– Qu’est-ce que tu veux, qu’on tire au sort ?

– Tu ronfles, en plus, bougonna Walden. Et avec les haricots …

– Quoi ?

– Rien.

Mon avis : Je crois que je me suis autant ennuyée à la lecture de ce roman que Walden à la lecture des descriptions interminables de Henry David Thoreau. Les seuls passages que j’ai appréciés sont ceux vécus par Jack, le père de Walden. C’est-à-dire au tout début du roman et un chapitre juste avant la fin de l’histoire. Et même là, tout est beaucoup trop prévisible. Il est vrai que le synopsis laisse dubitatif et que le lecteur ne s’attend absolument pas à découvrir cette histoire. Mais dès les premières pages, on comprend rapidement ce qui s’est passé trois ans plus tôt et la raison pour laquelle Jack abandonne Walden dans la forêt semble couler de source. C’était trop évident. Même si je pense qu’il existait d’autres solutions que celle radicale pour laquelle il a opté, je ne voyais pas d’autres raisons à son choix. Les rencontres que fait Walden au cours de son périple sont totalement farfelues ! Appeler la fille de ferme Cheeta est ridicule. Son personnage l’est déjà bien assez. Inutile d’en faire des tonnes. D’autant que son apparition, ainsi que celle de son père, n’ont absolument aucune utilité pour le récit. Quant à Amy, je reste perplexe. On comprend parfaitement son caractère et son histoire personnelle mais je n’ai pas eu toutes les réponses que j’attendais à son sujet. De même pour la mère de Walden. Il manque beaucoup d’éléments au lecteur pour comprendre exactement les circonstances de son départ et on a envie de savoir ce qu’elle est devenue. D’autant que l’auteur nous laisse entrevoir un espoir de contact avec Walden. Le personnage de l’avocat est plus que détestable et les Crowder sont complètement fous. Cependant, il me semble que l’auteur n’a jamais eu l’intention de créer des personnages raisonnables. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est réussi. La fin est satisfaisante mais je me suis surprise à espérer un dénouement plus dramatique. Comme quoi, les histoires qui ne finissent pas trop mal ne sont pas forcément les meilleures.

 Note : 08/20

Ce livre en un mot : Décevant

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Les amours de Lara Jean, tome 1 : A tous les garçons que j’ai aimés …

Couverture Les amours de Lara Jane, tome 1 : À tous les garçons que j'ai aimés...

Titre : Les amours de Lara Jean, tome 1 : A tous les garçons que j’ai aimés …

Auteur : Jenny Han

Editeur : Panini – Scarlett

Prix : 16 €

Nombre de pages : 461

Quatrième de couverture : Chaque fois que je prends la plume, je me laisse complètement aller, comme si personne n’allait jamais me lire. C’est le cas, d’ailleurs. Je couche dans ces lettres mes pensées les plus secrètes, mes observations les plus fines, tout ce que j’ai gardé au fond de moi. Quand j’ai fini, je ferme l’enveloppe, je note l’adresse et je range la missive dans ma boîte à chapeaux bleu turquoise. Il ne s’agit pas de lettres d’amour au sens strict du terme. Je les écris pour arrêter d’être amoureuse. Ce sont des lettres d’adieu. Dès que je mets le point final, ma passion dévorante s’estompe. Je peux manger mes céréales tranquille, sans me demander s’il met lui aussi des bouts de banane dans ses Cheerios. Je peux brailler des chansons d’amour sans qu’elles lui soient adressées. Si l’amour est une forme de possession, ces lettres sont mes exorcismes maison. Elles me libèrent. Enfin, en théorie.

Mon passage préféré : 

Une fois de retour dans ma chambre, vêtue de la chemise de nuit en flanelle, je sors mon stylo et mon beau papier à lettre et je me mets à écrire. Cette fois, ce n’est pas une lettre d’adieu. C’est une lettre d’amour.

Mon avis : J’ai adoré cette nouvelle lecture. Ecrire des lettres d’amour et ne jamais les envoyer mais les conserver précieusement, c’est quelque chose que j’aurai très certainement pu faire il y a quelques années. La relation fusionnelle entre les trois sœurs de la famille Covey est un peu déstabilisante. Je n’ai jamais été aussi proche de ma petite sœur. Mais il est vrai que l’absence de leur mère peu justifier qu’elles se serrent les coudes ainsi. Les filles Song sont des jeunes filles sages avec chacune leur personnalité. L’aînée, Margot, est celle qui me plait le moins. Je trouve qu’elle se donne trop d’importance et qu’elle se croit trop indispensable. Heureusement, son départ pour l’Ecosse au début du roman m’a épargné son omniprésence. J’ai adoré Kitty, la benjamine. Elle est très intelligente et mûre pour son âge, même si elle conserve des comportements enfantins. Quand à Lara Jean, le personnage principal de cette nouvelle saga littéraire, elle est très attachante. Plutôt naïve et réservée, le départ de sa sœur lui permet enfin de s’épanouir un peu. L’envoi de ces lettres secrètes est selon moi ce qui pouvait lui arriver de mieux. Lara Jean peut ainsi se confronter à ses sentiments et n’a plus besoin de les enfouir, comme elle le faisait jusque-là. Tant dans son comportement que dans ses paroles, elle m’a semblé parfois plus jeune que ses seize ans. Mais ce qui m’a lui plus étonnée, c’est la façon dont les garçons qui ont reçu une lettre de Lara Jean ont réagis. Je m’attendais à un certain agacement teinté de surprise plutôt qu’à de l’amusement intéressé. Mais finalement, je pense que c’était la meilleure façon d’aborder ce sujet. Jenny Han nous offre ici une ode à l’amour adolescent avec tout ce qu’il comporte de romantisme déguisé et de déceptions amères. Les deux plus jeunes sœurs Covey sont vraiment charmantes et j’ai hâte de découvrir la suite des amours de Lara Jean car A tous les garçons que j’ai aimés se termine sur une note d’espoir, mais la question que je me suis posée à la lecture de ce roman, reste pour l’instant sans réponse.

 Note : 17/20

Ce livre en un mot : Adorable

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Bilbo le hobbit

Couverture Bilbo le hobbit

Titre : Bilbo le hobbit

Auteur : J. R. R. Tolkien

Editeur : Le livre de poche

Prix : 6 €

Nombre de pages : 379

Quatrième de couverture : Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux. C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug …

Mon passage préféré : 

– Tu as de bonnes manières pour un voleur et un menteur, dit le dragon. Mon nom semble t’être tout à fait familier, mais je ne me souviens pas de t’avoir déjà senti. Qui es-tu et d’où viens-tu, s’il m’est permis de te le demander ?

– Certainement ! Je viens de sous la colline et mon chemin menait sous la colline et par-dessus les collines. Et par les airs. Je suis celui qui marche invisible.

– Je veux bien le croire, dit Smaug, mais ce n’est guère là ton nom usuel.

– Je suis le découvreur de clefs, le coupeur de toiles, la mouche piquante. J’ai été choisi pour le bon numéro.

– Voilà de beaux titres ! fit le dragon d’un ton sarcastique. Mais les bons numéros ne sortent pas toujours.

– Je suis celui qui enterre ses amis vivants, les noie et les retire de nouveau vivants de l’eau. Je suis venu du fond d’un sac, mais aucun sac ne m’a recouvert.

– Ces titres-là ne me paraissent pas aussi honorables, dit Smaug, railleur.

– Je suis l’ami des ours et l’hôte des aigles. Je suis Gagnantdanneau et Porteurdechance ; je suis Monteurdetonneaux, poursuivit Bilbo, qui commençait de se plaire à ses énigmes.

– Voilà qui est mieux ! dit Smaug. Mais ne te laisse pas emporter par ton imagination.

Mon avis : Ma lecture de ce classique a été influencée par ce que j’ai vu des deux premiers épisodes au cinéma, mais pas encore par le troisième volet de la trilogie que je regarderai plus tard. Je suis profondément choquée par ce que les scénaristes ont créé à partir de ce roman destiné aux enfants. Le voyage effrayant et semé d’embûches de ce cher petit Bilbo est devenu une véritable boucherie ! Je comprends parfaitement qu’en l’état, le roman est inadaptable. Il y a bien moins d’action que dans les films, même si ces scènes sont assez fidèles. En revanche, plusieurs aberrations sont à relever ! Si Barde existe bel et bien, il n’est fait aucune mention à une quelconque famille et toute la scène dans laquelle les elfes viennent exterminer les gobelins sur la ville du lac est totalement inventée ! De même que Legolas n’est présent à aucun moment et qu’aucune idylle n’est jamais envisagée entre un nain et une elfe ! Comme je l’ai dit, je comprends qu’il ai fallu pimenter un peu cette histoire pour la rendre plus impressionnante. Mais il y a des limites, tout de même ! Abstraction faites des adaptation cinématographiques, ce roman est une petite merveille. Tolkien a inventé cette histoire au début du XXe siècle. Son style est donc très classique, bien que le fond soit tout à fait précurseur du genre. Ceux qui me lisent souvent savent à quel point j’aime ce style tout en politesse et sarcasme déguisé. J’aurais adoré trouver des partitions pour accompagner les chansons présentes tout au long du récit. De cette façon, il aurait été possible d’en découvrir la sonorité, en plus des paroles. Bien que celles-ci ne soient pas toujours faciles à imaginer chanter puisqu’elles ont été traduites sans essayer de rendre le chant harmonieux. En parlant de traduction, il est à noter que les noms de Bilbo et de Thorïn n’ont pas été traduits. De même que le village de Cul-de-Sac demeure BagEnd. En revanche, Fondcombe n’est jamais nommée ainsi. Traduire ou pas, il aurait fallu choisir l’un ou l’autre et pas jongler avec les deux versions. Je râle pas mal dans cette chronique, mais j’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Au final, l’histoire est tellement différente de ce que j’ai déjà vu que j’ai eu l’impression de découvrir un tout autre voyage. Et pour ma première incursion littéraire dans le monde de Tolkien, je dois dire que je suis plus que satisfaite. J’ai même carrément hâte d’entamer Le Seigneur des Anneaux.

 Note : 18/20

Ce livre en un mot : Fantastique

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Crossfire, tome 4 : Fascine-moi

Couverture Crossfire, tome 4 : Fascine-moi

Titre : Crossfire, tome 4 : Fascine-moi

Auteur : Sylvia Day

Editeur : J’ai Lu

Prix : 14.90 €

Nombre de pages : 441

Quatrième de couverture : Je voulais être son refuge, mais il n’avait nul besoin d’abri contre la tempête ; il était la tempête. Loin de resserrer nos liens, le serment que nous avions échangé avait rouvert de vieilles blessures, mis à nu la souffrance et la peur, tiré de l’ombre des ennemis pleins de rancoeur. J’ai senti Gideon m’échapper, mes pires frayeurs sont devenues réalité, et mon amour s’est trouvé si durement éprouvé que j’en suis venue à douter de mes propres forces.

Mon passage préféré : 

Nous luttâmes ensemble, corps à corps, agrippés l’un à l’autre.

Il enfouit le visage au creux de mon cou.

– Je t’aime.

Les larmes me picotèrent les yeux. Il prononçait si rarement ses paroles.

– Répète-le-moi, le suppliai-je en le serrant dans mes bras.

Sa bouche trouva la mienne.

– Je t’aime …

Mon avis : Je suis un peu déçue par ma lecture. J’ai comme l’impression que Sylvia Day a voulu à tout prix contenter ses fans en proposant une suite aux aventures d’Eva et Gideon, sans vraiment prendre le temps de réfléchir à où emmener ses personnages. Ce quatrième tome ne sera donc pas le dernier de la saga et c’est tant mieux. Parce que malgré ma déception, Gideon et Eva me plaisent toujours autant. Leur relation est extrêmement compliquée et semble vouée à m’échec mais chacun d’eux fait des efforts considérables pour que cela marche. J’ai particulièrement aimé l’alternance des points de vue. Cela permet de se mettre dans la peau de Gideon et de le comprendre enfin un peu mieux. La plume de l’auteur est fluide. Fascine-moi est ce qu’on appelle vulgairement une « lecture détente ». Autrement dit, pas besoin de se prendre la tête ou d’avoir un Bac+8 pour comprendre l’histoire. Mais l’ambiance est addictive et on souhaite sincèrement que Gideon et Eva réussissent à vivre heureux ensemble, débarrassés de toutes les personnes qui cherchent à les en empêcher. J’aime beaucoup le personnage d’Ireland. J’espère qu’on la verra plus souvent par la suite. Ma légère déception tient peut-être également au fait que j’ai été subjuguée par l’adaptation de Fifty Shades qui vient de sortir au cinéma. Je m’attendais à prendre autant de plaisir à lire ce livre que j’en ai eu en regardant le film. Cela ‘a pas été le cas, malheureusement. Mais j’attends déjà avec impatience de retrouver la saga Cossfire. Après tout, j’avais dans un premier temps préféré les aventures d’Eva et Gideon à celles de Christian et Anastasia.

 Note : 16/20

Ce livre en un mot : Court

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Ten Tiny Breath, tome 1 : Respire

Couverture Ten Tiny Breaths, tome 1 : Respire

Titre : Ten Tiny Breath, tome 1 : Respire

Auteur : K. A. Tucker

Editeur : Hugo et Compagnie

Prix : 17 €

Nombre de pages : 358

Quatrième de couverture : La vie de Kacey a explosé. Ses parents, sa meilleure amie et son petit ami sont morts dans un accident de voiture dont elle est la seule rescapée. Souhaitant échapper à son passé, à une tante et un oncle peu scrupuleux, Kacey achète deux tickets de bus et part à l’aventure pour Miami avec Livie, sa sœur de 15 ans. Elles s’installent dans un petit immeuble et font connaissance de leurs voisins. En particulier, la pimpante Storm et le beau et mystérieux Trent … Nouvelle vie, nouveau job, nouveaux amis, Kacey parviendra-t-elle à chasser tous les démons qui la rongent ?

Mon passage préféré :

 – Je suis d’accord avec vous, Monsieur l’Officier. Mais le propriétaire de l’immeuble est un radin dont les ficelles de la bourse sont plus tendues qu’un …

Il me regarde et baisse la tête.

– … enfin, il est radin quoi.

Mon avis : Coup de cœur ! Cette histoire est fantastique. J’ai découvert ce livre en fouillant dans les sorties du mois de février et c’est d’abord sa couverture qui m’a attirée. Je n’étais pas particulièrement partante au départ, étant donné l’aspect tragique de la vie de Kacey. Mais l’histoire d’amour m’intriguait, comme c’est souvent le cas. Tous les personnages de ce roman possèdent une fêlure. Absolument tous. Pourtant, l’auteur réussi à ne pas rendre son récit pesant et déprimant. On a de l’empathie pour toutes ces personnes. On a envie qu’elles s’en sortent. On s’attache à chacune d’elles, peu importe son passé. Pour une fois, mon incapacité à me mettre dans la peau du personnage principal (étant donné que je n’ai pas vécu les mêmes drames), ne m’a pas du tout dérangée. Si Kacey est d’abord une véritable coquille fermée face aux gens qu’elle rencontre, le fait de voir la vie s’écouler à travers ses yeux nous fait comprendre son point de vue. A aucun moment je n’ai eu envie de la secouer. Son personnage est extrêmement complexe et elle me plaît comme elle est. Storm, Livie, Trent, Cain, Tanner … pour moi, il n’y a rien à ajouter ou à enlever à leurs personnalités. Ils sont tous parfaits. J’imagine parfaitement leur cadre de vie convivial, bien que modeste. J’adorerai avoir des voisins comme Kacey et Livie. A part pour le pervers dompteur de serpents … Respire est le premier tome de la saga Ten Tiny Breath (Dix petites respirations). Alors qu’il est centré sur Kacey, le second tome intitulé Mentir, dont le titre d’ensemble sera décliné en Ten Tiny Lies (Dix petits mensonges), concernera Livie. Quant au troisième volet, il mettra en vedette Cain, le propriétaire du club dans lequel Kacey et Storm travaillent. Je n’aime pas trop quand les auteurs changent de protagonistes à chaque tome et en temps normal, je me contenterai donc de cette histoire qui a trouvé sa parfaite conclusion selon moi. Mais les personnages secondaires m’ont tellement plu que je replongerai volontiers dans la suite des aventures que K. A. Tucker voudra bien nous proposer.

 Note : 19/20

Ce livre en un mot : Intense

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Tim Burton : Entretiens avec Mark Salisbury

Couverture Tim Burton :  Entretiens avec Mark Salisbury

Titre : Tim Burton : Entretiens avec Mark Salisbury

Auteur : Mark Salisbury

Editeur : Points

Prix : 9 €

Nombre de pages : 394

Quatrième de couverture : Tim Burton est un visionnaire, un incroyable conteur d’histoires. Il parle ici à coeur ouvert avec son ami Mark Salisbury. D’Edward aux mains d’argent à Sweeney Todd, en passant par L’Etrange Noël de Monsieur Jack ou Batman, le cinéaste livre les secrets de sa création et ouvre les portes de son imaginaire, peuplé de rêves et de cauchemars.

Mon passage préféré :

 De nombreuses personnes pensent que mes films ne reposent que sur leur seule esthétique, qu’ils sont fondés là-dessus. Ils n’arrivent pas à imaginer que tout ce que j’ai fait doit avoir une signification, ne serait-ce qu’à titre personnel et même si je suis le seul à la connaître. Et plus les éléments sont absurdes, plus je dois être sûr de comprendre leur sens caché. Voilà pourquoi le cinéma nous fascine tant. Les films frappent à la porte de nos rêves et de notre subconscient. Cette réalité a beau varier selon les générations, les films ont un impact thérapeutique – comme autrefois les contes de fées.

Mon avis : Comment me donner envie de voir à nouveau l’intégralité de la filmographie de Tim Burton ? Laissez-moi une journée pour me plonger dans son interview. A travers chacun de ses films (jusqu’à Sweeney Todd), chronologiquement, Mark Salisbury fait s’ouvrir son ami qui raconte ainsi les difficultés et les joies des tournages. Sans incursion invasive dans sa vie personnelle, Burton se dévoile et on rencontre l’homme derrière ce que beaucoup appellent un « personnage ». De personnage il n’y a point ! Tim Burton est Tim Burton. Tout simplement. Avec ce qu’un être humain comporte de bizarrerie, peut-être un peu plus dans son cas. Mais il est comme ça, un point c’est tout. Quand il parle de ses films, on souffre avec lui sur le tournage de Batman et le projet avorté de Superman. On ressent sa frénésie autour de L’Etrange Noël de Monsieur Jack ou de Sweeney Todd. Je suis un peu déçue par la façon brutale dont se termine cet entretien. Je m’attendais un peu trop à une fin écrite par Mark Salisbury alors que leur conversation s’achève sur les mots de Tim Burton. Mais en réalité, c’est tout à fait logique. Je me suis dit : « Hein ?! Ca fini comme ça ?! » Alors que non ! Bien sûr que non ! Après Sweeny Todd, Burton nous a encore fait rêver avec ses Alice au pays des merveilles, Dark Shadows ou encore la version animée de Frankenweenie. Nous attendons tous avec impatience de découvrir Big Eyes. L’oeuvre de Tim Burton est magique, intemporelle et éternelle. Dans ses préfaces, Johnny Depp nous parle d’un homme sincère, entier, complètement fou et absolument incroyable. Qu’on puisse ne pas aimer son travail me semble raisonnable. Après tout, chacun ses goûts. Mais je ne peux pas concevoir que qui que ce soit puisse détester Tim Burton pour ce qu’il est. Vous l’aurez compris, il est mon réalisateur/scénariste/producteur préféré.

 Note : 18/20

Ce livre en un mot : Sincère

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